Comment surmonter la peur de reprendre le travail après un arrêt maladie

Arrêt maladie : quelles démarches devez-vous accomplir en tant que salarié ?

Lorsque vous êtes souffrant ou que votre état de santé ne vous permet pas d’aller travailler, vous devez procéder à certaines démarches obligatoires, pour rester en règle. La première est de consulter votre médecin, afin que celui-ci vous transmette un arrêt de travail.

Transmission obligatoire de l’arrêt maladie

Attention, dans le cas où ces consignes (information et transmission de l’arrêt) ne sont pas respectées, vous êtes en situation fautive. Vous vous exposez à une sanction disciplinaire pouvant conduire au licenciement. En effet, une absence injustifiée constitue un motif sérieux et réel de renvoi.

Voici un schéma récapitulatif :

Sachez que si vous souffrez d’une affection longue durée, votre médecin doit établir un protocole de soins et le transmettre à la CPAM.

Obligations du salarié en arrêt de travail

Si votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail pour cause de maladie, vous devez respecter certaines règles. De plus, pendant la durée de votre arrêt maladie, vous percevez une indemnisation de la part de l’assurance maladie.

Au cours d’un arrêt de travail, certaines règles s’imposent :

Attention, si vous ne respectez pas ces obligations, le versement des indemnités journalières est suspendu. En outre, si vous pratiquez une activité professionnelle rémunérée non autorisée, vous risquez une sanction financière.

Prolongation d’un arrêt maladie : quelle est la procédure à suivre ?

Si vous n’êtes pas en mesure de retourner au travail à la fin de votre arrêt maladie, vous pouvez bénéficier d’une prolongation de cet arrêt, ou être placé en mi-temps thérapeutique. Pour cela vous devez consulter votre médecin traitant ou le médecin vous ayant prescrit votre arrêt, afin qu’il vous examine et décide de la prolongation ou non de votre premier arrêt.

Une fois votre arrêt maladie prolongé, vous devez effectuer les mêmes démarches que lors de votre arrêt initial :

  • Transmettre le volet 1 et 2 de l’arrêt à la CPAM dans les 48 heures si votre médecin ne l’a pas fait.
  • Transmettre le volet 3 du formulaire à votre employeur sous 48 heures.

Durant la prolongation de votre arrêt de travail, vous serez indemnisé selon les mêmes modalités que durant votre arrêt initial, mais le délai de carence ne s’applique pas dans ce cas.

Seuls votre médecin traitant ou celui qui a prescrit l’arrêt initial peuvent prolonger votre arrêt. Cependant, dans certains cas, un autre médecin peut vous le prescrire :

  • le remplaçant de votre médecin traitant ou du médecin qui a prescrit votre arrêt maladie initial ,
  • un médecin spécialiste que vous avez consulté à la demande de votre médecin traitant ,
  • un médecin qui vous suit dans le cadre d’une hospitalisation.

Si vous n’êtes pas en mesure de consulter l’un de ces médecins pour la prolongation de votre arrêt de travail, vous devez le prouver à la CPAM en lui envoyant tout document justifiant votre situation.

📚 Si vous souhaitez approfondir vos recherches autour des arrêts de travail , nous vous conseillons la lecture des articles suivants :

Si votre état de santé ne vous permet pas d’aller travailler, vous devez consulter votre médecin, afin que celui-ci vous transmette un arrêt de travail. Ce dernier devra être transmis dans les 48 heures. Lire la suite.

Quelle est l’indemnisation en cas d’arrêt maladie ?

Un salarié en arrêt maladie bénéficie d’indemnités journalières (IJ) versées par votre régime d’assurance maladie (CPAM ou MSA). Leur montant dépend de votre salaire. En outre, il est possible de percevoir des indemnités complémentaires de la part de votre employeur, si la convention collective prévoit de maintenir l’intégralité de votre salaire.

A rrêt de travail : quels changements ? quelles indemnisations ?

L’indemnisation que vous percevez durant votre arrêt maladie dépend de la durée de celui-ci, que vous travailliez à temps complet ou à temps partiel :

  • Pour les 6 premiers mois de l’arrêt, vous devez remplir l’une des conditions qui suivent, afin d’être indemnisé :
    • Avoir travaillé au moins 150 heures au cours des 3 mois civils (janvier à décembre) ou des 90 jours qui précèdent l’interruption de travail.
    • Avoir cotisé sur une base au moins égale à 1.015 fois le montant du SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) horaire fixé au début de cette période, au cours des 6 mois civils précédant l’arrêt.
    • Être affilié à un régime de sécurité sociale (CPAM, MSA) à la date d’arrêt de travail, depuis minimum 12 mois, et avoir travaillé au moins 600 heures sur une année civile, ou les 365 jours précédant l’arrêt.
    • Avoir cotisé sur une base au moins égale à 2.030 fois le montant du SMIC horaire fixé au début de cette période, au cours des 12 mois civils ou des 365 jours précédant l’arrêt.

    Montant des indemnités journalières lors d’un arrêt maladie

    Dans le secteur privé, c’est l’assurance maladie qui vous rémunère et verse vos indemnités journalières, lesquelles sont :

    • Égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, celui-ci est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l’arrêt maladie, divisé par 91,25.
    • Ne peuvent dépasser 52,28€ brut. Le salaire journalier de base est en effet plafonné à 1,8 fois le montant du SMIC en vigueur, lors du dernier mois précédant l’arrêt (3.180,45€ par mois en 2024).
    • Versées tous les 14 jours en moyenne.
    • Versées après un délai de carence de 3 jours (sauf cas contraire prévu dans votre convention collective).

    Reprise du travail avant la fin de l'arrêt maladie - Conseils et considérations
    Reprise du Travail Avant la Fin d'un Arrêt Maladie - Ce Qu'il Faut Savoir
    Retourner au travail avant la fin de son arrêt maladie - Conseils et considérations
    Memory updatedReprise du travail avant la fin de l'arrêt maladie - Ce que vous devez savoir

    maladie arret travail apres