La comptabilisation des amortissements - tout ce que vous devez savoir
Comment choisir la bonne durée d’amortissement ?
Le nombre d’années retenues pour le calcul du taux d’amortissement d’une immobilisation correspond normalement à sa durée réelle d’utilisation. Par mesure de simplification, les petites entreprises peuvent utiliser le barème fourni par l’administration fiscale. Celui-ci prévoit les durées d’amortissement suivantes :
- Bâtiments : de 20 à 50 ans, selon la nature des locaux ,
- Matériel : entre 6 et 10 ans ,
- Outillage : entre 5 et 10 ans ,
- Matériel de transport : entre 4 et 5 ans ,
- Mobilier : 10 ans ,
- Matériel de bureau : entre 5 et 10 ans ,
- Matériel informatique : 3 ans ,
- Brevets : 5 ans ,
- Logiciels : 3 ans.
Pour pouvoir utiliser ce barème, les entreprises ne doivent pas dépasser deux des trois seuils suivants : 4 000 000 € de total bilan, 8 000 000 € de chiffre d’affaires HT et 50 salariés.
Quels actifs sont concernés ?
Au bilan, les biens amortissables se trouvent dans les actifs immobilisés. Cependant, seules certaines de ces immobilisations doivent faire l’objet d’un plan d’amortissement. Il s’agit de celles dont la durée d’utilisation est limitée dans le temps, et peut-être déterminée avec une certaine précision. En outre, cette durée d’utilisation doit être de plus d’un an, et le bien concerné doit avoir une valeur supérieure ou égale à 500 € HT. Cela inclut :
- La plupart des immobilisations corporelles, à l’exception des terrains et des œuvres d’art. Parmi les biens amortissables, on retrouve notamment les constructions, les véhicules, les matériels et outillages industriels, le mobilier et le matériel de bureau.
- Certaines immobilisations incorporelles: il s’agit notamment des logiciels, des brevets d’utilisation et des licences, qui ont une durée d’utilisation limitée.
Par ailleurs, les immobilisations en cours ne peuvent pas faire l’objet d’un amortissement. La valeur de l’actif concerné commencera à se déprécier uniquement à la date de sa mise en service, qui correspond au début de son utilisation effective.
Les différentes méthodes d’amortissement comptable
Il existe deux modes d’amortissement en comptabilité. Chacun d’eux permet de constater l’usure ou l’obsolescence d’une immobilisation selon un rythme différent.
L’amortissement linéaire
L’amortissement linéaire consiste à répartir les amortissements selon des annuités égales, pendant toute la durée d’utilisation du bien. Il s’agit de la méthode la plus simple à appliquer, et la plus utilisée. Le taux d’amortissement est déterminé simplement, grâce à la formule suivante :
Taux d’amortissement linéaire = 1 / nombre d’années d’utilisation
L’amortissement démarre à la date de mise en service de l’immobilisation. Si celle-ci survient en cours d’année, la première dotation et la dernière sont calculées prorata temporis, sur la base d’une année de 360 jours.
Illustrons cela ave c un exemple simple !
Une entreprise fait l’acquisition d’un ordinateur, pour 1 200 € hors taxes. Elle prévoit une durée d’utilisation de 3 ans pour cette immobilisation. La date de mise en service retenue est le 15/01/2023. Voici à quoi ressemblerait le plan d’amortissement :
Année | Dotation aux amortissements | Amortissement cumulé |
2023 | 383,33 € (1) | 383,33 € |
2024 | 400 € | 783,33 € |
2025 | 400 € | 1 183,33 € |
2026 | 16,67 € | 1 200 € |
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