Comptabilité de l'emprunt - Écriture et Gestion

De quelle façon comptabilise-t-on la réception du crédit ?

Une fois que le crédit de consommation a été accordé par l’établissement financier, les fonds arrivent sur le compte bancaire de l’emprunteur. Généralement, la banque crédite le compte 164 « Emprunt » et débite le compte 512 « Banque ». Si la banque exige une caution, le compte 2755 « cautionnement » sera débité et le compte 512 Banque crédité. Cette écriture sera inversée une fois que la caution sera remboursée.

La plupart du temps, les banques demandent un frais de dossier lorsqu’elles accordent un crédit immobilier, un crédit auto, etc. Pour comptabiliser ces frais, l’établissement effectue l’opération suivante. Elle débite le compte 627 correspondant aux « services bancaires et assimilés » pour le montant des frais hors taxes, puis, débite le compte 44566 désignant la « TVA sur autres biens et services ». Enfin, elle crédite le compte 401 « Fournisseurs » pour arrêter le montant toutes taxes comprises ou TTC. Pour émettre la facture, l’établissement débite le compte 401 « Fournisseurs » et crédite le compte 512 « Banque ».

Comment s’effectue la comptabilisation des emprunts à la fin du remboursement ?

Lorsque l’exercice touche à sa fin et les remboursements payés en totalité, les écritures comptables seront modifiées. En effet, il faudra procéder à la comptabilisation d’une provision de charges d’intérêts et d’assurance au cas où la date de clôture se trouve entre deux échéances de remboursement. De même, une comptabilisation d’une provision pour frais de dossier sera effectuée si l’emprunteur a réglé le remboursement avant la fin de l’exercice alors que les frais de dossiers sont uniquement débités sur le prochain exercice.

Concernant la comptabilisation d’un emprunt sollicité par une association, tout commence lors du déblocage des fonds. À ce niveau, il faut créditer le compte 160 « Emprunts et dettes assimilées ». Il est possible qu’il y ait des frais de dossier dont la comptabilisation se fera au compte 627 « Services bancaires et assimilés ». Au chapitre du remboursement de l’emprunt, sachez d’abord que les emprunts les plus courants sont dits à mensualités constantes, car il y a un même montant à rembourser chaque mois. Le montant des intérêts liés à cette somme est élevé au début. Aussi, la part consacrée au remboursement du capital est assez faible. Mais ensuite, les proportions commencent à s’inverser progressivement. La comptabilisation du remboursement de l’emprunt doit être faite dans deux comptes différents. Le premier est celui du compte 160 « Emprunts et dettes assimilées » choisi pour la comptabilisation du remboursement du capital. Le deuxième est le compte 661 « Charges d’intérêts » qui sert au paiement des intérêts. Un troisième est parfois à considérer. Il s’agit du compte 616 « Primes d’assurance » qu’on ne peut laisser de côté si une assurance est facturée en plus par la banque.

Les différents modes de remboursement d’un emprunt

D’un point de vue général, il existe différents modes de remboursement d’un emprunt. On distingue en effet le remboursement « In fine », le remboursement constant et les annuités constantes. Ces méthodes de remboursement présentent diverses caractéristiques dont les principales sont le montant, la date, la durée, les taux et la périodicité.

Dans le cadre du remboursement d’un emprunt par la méthode « In fine », on commence par fixer les dates d’échéances avant d’en arriver au remboursement. Notez que la totalité du capital emprunté est remboursée à la fin de la période du remboursement et qu’il est possible de le faire en une seule fois. Concernant les intérêts, en général, le taux annuel est de 5 %.

On en arrive à la méthode des remboursements constants. Par cette méthode, le remboursement en capital à chaque échéance est identique. Celui-ci se fait à des dates d’échéances qui ne changent pas.

Quant à la méthode des annuités constantes, elle est très employée pour des crédits pour particuliers et pour entreprises. Le remboursement se fait à partir d’un montant constant qui dépend du taux d’intérêt et la durée de l’emprunt.

Les professionnels de l’emprunt avancent que c’est la méthode « In fine » qui génère le plus d’intérêt. Le mode des remboursements constants est, par contre, celui qui permet de rembourser le capital le plus vite et dont les intérêts sont les plus faibles.

Au cas où l’emprunteur est dans l’impossibilité de régler les remboursements dans les délais convenus, il peut opter pour un rachat de crédit. Pour profiter des taux plus bas sur le marché, il convient de faire une simulation de crédit en ligne sur http://www.monportailcredit.com/credit-immobilier

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